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RELATIONS INTERNATIONALES

Montaigne en partage voudrait faire de l’internationalisation de notre établissement un projet fédérateur pour toute la communauté.

Nous croyons à la vertu de l’internationalisation pour que notre établissement soit ouvert sur le monde, qu’il soit plus accueillant et plus inclusif, toujours attentif à la diversité des zones géographiques et des aires culturelles.

Nos valeurs démocratiques nous engagent à participer activement à la construction de l’espace européen de la formation et de la recherche.

Nous voulons augmenter l’attractivité et la visibilité internationale de nos formations et de notre recherche, en privilégiant la structuration de partenariats stratégiques, afin de mieux valoriser nos actions de coopération.

L’internationalisation est une chance pour nos publics ; elle favorise la professionnalisation de nos étudiants grâce à la maîtrise des langues étrangères. Elle permet de développer des coopérations avec les acteurs socio-économiques. Enfin, elle contribue à moderniser les structures de notre institution par la confrontation avec d’autres pratiques d’enseignement, de recherche, ou de gouvernance et d’administration.

Notre internationalisation doit nous ressembler, elle doit être une opportunité pour tous, afin de recueillir l’adhésion et l’engagement de l’ensemble de notre communauté.

Dans ce billet, vous trouverez :

I. Le diagnostic : l’internationalisation de l’Université Bordeaux Montaigne en constante progression depuis ces dernières années.

II. Nos propositions, qui portent sur quelques chantiers structurels, afin de pouvoir travailler en profondeur :

  1. L’accroissement, la reconnaissance et la valorisation des mobilités des personnels et des étudiants ;
  2. Le développement d’une politique de proximité en vue de l’internationalisation des composantes et des unités de recherches ;
  3. La consolidation de partenariats stratégiques et la co-construction d’une stratégie durable, fondée sur les outils offerts par Erasmus+, la Région, le réseau des Ambassades, l’IdEx de Bordeaux.

I. Le diagnostic

Il y a eu, depuis 2016, une forte progression de l’internationalisation de notre établissement, liée à une activité soutenue de la Direction des Relations internationales. L’établissement compte désormais des partenariats avec 73 pays, 363 établissements et 571 accords à travers le monde ; ce qui équivaut respectivement, pour l’Europe, à 34 pays, 246 établissements, 268 accords ; et hors Europe à 39 pays partenaires, 117 établissements et 303 accords.

Le travail conjoint des enseignants-chercheurs et de la très solide équipe de la Direction des Relations Internationales a permis de multiplier par 4 le nombre des doubles-diplômes, en licence et master, la plupart labélisés UFA ou IdEx, et dans des disciplines qui sont représentées dans les 3 UFR. L’établissement propose désormais, depuis 2019, grâce à l’obtention de financements européens, un diplôme conjoint d’excellence, Master Mundus (Joint Master Degree), en études africaines.

Notre établissement est très bien positionné sur les projets européens : la mobilité intra-européenne et la mobilité internationale de crédits (en direction de pays hors Europe) pour lesquelles la Direction des Relations Internationales obtient des budgets très importants (pour mémoire, nous avons 1,7 M € de financements externes, avec une augmentation de 40 % en 3 ans) ; les partenariats stratégiques (en études germaniques, en archéologie) ; le renforcement des capacités (avec le Maroc, le Viêt Nam et le Cambodge, en sciences de l’information).

Notre établissement a obtenu le Label Bienvenue en France reconnaissant la qualité de l’accueil des étudiants internationaux. Grâce aux appels à projet Bienvenue en France, plusieurs financements de type one shot (i. e. financement unique) ont été obtenus, avec lesquels a été mis en place un Bureau d’accueil (International Welcome Desk) ; ont été également mis en place des cours en anglais pour les personnels BIATSS occupant des fonctions d’accueil et pour les enseignants-chercheurs désireux d’enseigner en anglais ; et l’apprentissage du français langues étrangères (FLE) pour les étudiants entrants (stages intensifs de FLE en septembre et en janvier au DEFLE) a été renforcé. Montaigne en partage s’engage à continuer de soutenir ces actions pour conserver ce label.

II. Nos propositions :

À l’international, on ne dissocie pas la formation et la recherche. C’est la raison pour laquelle nous choisissons de faire usage du terme d’internationalisation, bien qu’il s’agisse d’un anglicisme. Il signifie, en effet, non seulement le soutien à la mobilité des individus, mais aussi, pour que l’international soit une chance pour tous, l’internationalisation de la formation et de la recherche.

1. L’accroissement, la reconnaissance et la valorisation des mobilités des personnels BIATSS et enseignants-chercheurs et des étudiants ;

  • La mobilité des étudiants doit être encouragée et soutenue.

La mobilité intra-européenne est une action dont le succès n’a pas à être démontré et l’Agence Erasmus+ annonce déjà un triplement du budget de la mobilité pour la programmation à venir de 2021-2027. Il s’agira de veiller à une mobilité écologiquement responsable, dans le cadre d’un Green Erasmus+.

L’accroissement de la mobilité étudiante sortante passe par un discours et des actes de soutien et d’encouragement à la mobilité, par une valorisation de la mobilité d’étude ou de stage, non seulement à titre d’expérience, mais en reconnaissant son caractère diplômant ou/et valorisant dans un CV. Les doubles-diplômes et les diplômes conjoints constituent ainsi une véritable mobilité diplômante, qu’il convient de soutenir.

L’internationalisation du niveau D a été engagée avec l’École doctorale et ce sera une de nos priorités pour les 4 ans à venir (co-tutelles, plus de mobilités sortantes, label doctorat européen).

Quant à la mobilité entrante, Bordeaux reste une destination très attractive pour les étudiants européens. Pour l’augmenter, il faut poursuivre les actions pour améliorer l’accueil (carte européenne de l’étudiant, facilitation des démarches pour l’obtention des visas, logements ; bureau d’accueil ; actions culturelles et immersives, parrainage, etc.) et maintenir le lien fort qui est désormais retissé entre la DRI et le DEFLE.

  • La mobilité des personnels doit être renforcée pour les personnels BIATSS et enseignants-chercheurs.

La procédure de candidature aux mobilités est désormais officielle et transparente. Les enseignants-chercheurs peuvent ainsi bénéficier d’une mobilité d’enseignement en Europe. Il faut parfois surmonter la barrière de la langue qui peut être un obstacle pour les personnels, mais, outre les cours de langue que l’établissement propose à ses personnels, l’établissement a souscrit des contrats avec des écoles de langue en Europe, de sorte que les personnels peuvent faire une mobilité de formation en langue, à Barcelone par exemple, ou à Manchester.

Le bilan des cours intensifs d’anglais pour les personnels BIATSS, responsables de l’accueil du public international (appel à projets Bienvenue en France), est d’ores et déjà positif : certains collègues conjuguent à ces cours une demande de mobilité de formation dans le cadre de leurs fonctions (Staff mobility week). Dans le cadre d’une collaboration étroite avec la DRH, un système de reconnaissance des mobilités de formation a été mis en place. Depuis l’année dernière, l’Université Bordeaux Montaigne cofinance systématiquement (sur fonds propres) les mobilités intra-européennes selon une grille votée en CA. Montaigne en partage poursuivra cette politique volontariste de reconnaissance et de valorisation de la mobilité des personnels.

  • La mobilité doit être reconnue professionnellement, sur les CV, et devenir un élément dans la valorisation et dans la promotion de la carrière des personnels BIATSS et des enseignants-chercheurs. Montaigne en partage s’engage à développer cette politique de reconnaissance professionnelle de la mobilité pour ses personnels.

2. Le développement d’une politique de proximité en vue de l’internationalisation des composantes et des unités de recherches ;

  • La proximité, le partage, sont au cœur de la construction d’une stratégie d’internationalisation qui recueille l’adhésion de la communauté. Montaigne en partage ne dissocie pas la formation et la recherche à l’international. Nous proposons de constituer un réseau de référents Relations Internationales au niveau des UFR et des Unités de Recherche pour pouvoir travailler à une stratégie durable, en adéquation avec les initiatives des collègues. Ces référents seront des personnes ressources pour la diffusion de l’information et ils participeront à l’élaboration d’une stratégie d’internationalisation partagée. Ces collègues réuniront les porteurs de projets pour recueillir leurs besoins ou leurs souhaits et se concerteront régulièrement avec les collègues de la Direction des Relations Internationales, tout en participant à la commission des relations internationales, qui devra avoir lieu désormais deux fois par an. Nous allons proposer la rédaction d’un bulletin semestriel des Relations Internationales, qui informera la communauté sur les actions, les projets en cours, les questions d’actualité.
  • Il y a déjà des référents Relations Internationales au niveau de l’UFR. Comme nous avons plus de 200 porteurs de projets, il était essentiel qu’un nombre plus restreint de collègues enseignants-chercheurs contribue à la mise en partage de l’information et des orientations stratégiques. Dans la continuité de la mise en place de cette politique de proximité, ces référents RI des UFR contribueront sur le terrain à l’internationalisation de leur composante : par la connaissance du nombre et de la spécificité des doubles-diplômes ou des diplômes conjoints que la composante porte ; en informant les collègues sur les procédures à suivre pour travailler au montage d’un diplôme avec l’accompagnement de la Direction des Relations Internationales ; en aidant ou en informant les responsables de mobilité ; en décelant éventuellement des partenaires privilégiés de la composante, avec lesquels il serait possible de développer des partenariats de formation ou de recherche.
  • Montaigne en partage propose que la Direction des Relations Internationales travaille de concert avec la Direction de la Recherche et dans le cadre du pôle d’aide au montage de projets et de valorisation qui sera mis en place si nous sommes élus, pour co-construire l’internationalisation des Unités de Recherche. Dans un premier temps, la Direction des Relations Internationales proposera aux collègues des Unités de Recherche des réunions d’information sur les projets européens (Horizon Europe) et internationaux et sur le montage de projet. Ce sera à cette occasion que nous solliciterons la candidature des référents RI pour les Unités de Recherche. Ils auront une mission similaire à celle des référents RI UFR mis en place, mettront en partage l’information relative à l’internationalisation de leur unité de recherche. Montaigne en partage propose, en outre, de mettre en place une cellule d’information sur le bilan et la valorisation (formation et recherche) de ces projets : ouvrages, bases de données, articles co-écrits.
  •  Un autre versant de l’internationalisation des Unités de Recherches est l’accueil des chercheurs internationaux. Nous disposons du programme de professeurs invités UBM et nous continuerons de participer au programme des professeurs invités IdEx. Pour améliorer l’accueil de ces publics, il importera de travailler en synergie (cellule d’accueil de la Direction des Relations Internationales, enseignants-chercheurs, unités de recherche et École doctorale). Montaigne en partage souhaite contribuer à mieux faire circuler l’information entre les différentes composantes pour mieux accueillir les chercheurs internationaux, pour leur fournir plus facilement, par exemple, les services nécessaires à leurs recherches (adhésion au réseau Euraxess, développement de l’offre de services, accès aux bibliothèques, cartes de photocopies, etc.)

3. La consolidation de partenariats stratégiques et la co-construction d’une stratégie durable.

  • Nos actions et la construction de nos partenariats sont fondées sur les outils offerts par Erasmus+, la Région, le réseau des ambassades et des instituts français, le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, et l’IdEx (bourses FidEX, projets BIS, programme professeurs invités). Montaigne en partage poursuivra le développement des doubles-diplômes et diplômes conjoints (avec ou sans financements UE) qui forment l’embryon des réseaux académiques d’excellence, dont nous souhaitons continuer de faire partie. Le choix des partenaires s’oriente souvent vers l’Europe en raison des financements (mobilité intra-européenne, Mobilité Internationale de Crédits, renforcement des capacités). Cependant, nous continuerons de soutenir les mobilités et les projets de doubles-diplômes internationaux hors Europe, à travers d’autres subventions externes (Région Nouvelle-Aquitaine, réseau des ambassades et du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, projets ADEFSA, Agence Universitaire de la Francophonie, etc.) Nous mènerons une réflexion sur la mise en place d’une politique de bourses à l’international, en poursuivant une veille systématique sur les opportunités et en informant régulièrement dans notre bulletin des Relations Internationales.
  •  Nous continuerons de travailler à obtenir de nouveaux financements pour des projets européens (mobilité intra-européenne, Mobilité Internationale de Crédits pour les destinations hors Europe, partenaires stratégiques, renforcement des capacités, Alliances de la connaissance) qui permettent de financer la mobilité européenne et internationale, l’innovation pédagogique et l’échange de bonnes pratiques. Notre stratégie doit conjuguer la pluralité des partenaires pour les actions de mobilité et le recentrement sur des partenaires stratégiques, avec lesquels nous avons des coopérations durables, dans le domaine de la formation et de la recherche. C’est en renforçant ce réseau que nous pouvons donner à notre stratégie plus de durabilité.