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Pour une vie étudiante engagée

Prendre soin et accompagner, partager la gouvernance

La vie des étudiant.e.s ne se résume pas au parcours académique et repose sur un ensemble de services et sur la reconnaissance de droits en matière culturelle, sportive, citoyenne et sociale. Nous sommes convaincus que la qualité de l’environnement et l’engagement étudiant sont garants d’une scolarité harmonieuse.

Lutte contre les précarités (financière, sociale, psychologique)

Le premier enjeu s’ordonne autour de la lutte contre les précarités de tous ordres, financière, sociale, psychologique. Des aides et des dispositifs existent et nous nous engageons à mieux les faire connaître tant aux étudiant.e.s qu’aux enseignants et BIATSS. Ce travail de communication doit s’assortir d’une diversification des modalités d’accompagnement des étudiants pour prévenir le renfermement sur soi et le décrochage qui en découle. Aussi nous nous engageons à :

  • organiser des permanences en collaboration avec les composantes sur des plages horaires accessibles au plus grand nombre, dans une logique de proximité, pour recevoir les étudiants de manière informelle ;
  • mieux intégrer les directeurs des études dans la circulation de l’information sur la lutte contre la précarité. Il faudra que des informations concernant les possibilités de soutien (financier, social, médical, etc.) soient à leur disposition ;
  • installer, au sein de l’école doctorale, des dispositifs d’accompagnement spécifique des doctorants ;
  • déplafonner l’enveloppe du FSDIE d’urgence (Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes) qui était porté à 50000 euros cette année.

La situation des étudiants travailleurs est préoccupante en ce qu’elle soumet une part croissante de nos effectifs à des horaires et à des rythmes incompatibles avec une scolarité normale. Aussi proposons-nous :

  • d’élaborer un plan volontariste en faveur de l’emploi étudiant à UBM en offrant, autant que possible et de la manière la plus sécurisée, des contrats de travail à nos étudiants au sein de nos différents services (scolarité, SCD, etc.) ;
  • de mieux faire connaître les dispositifs et régimes prévus par le règlement des études ; de favoriser la dispense à l’enseignement, quels que soient les régimes spécifiques (sport, emploi, art, etc.) ;
  • d’instituer une relation de confiance avec les étudiants qui travaillent à côté de leurs études en étant plus souples sur les critères pris en compte pour l’aménagement des EDT et en en diversifiant les modalités : dispense à l’enseignement, étalement des études (par exemple licence en quatre ans) ;
  • de développer des outils d’accompagnement à distance, des cours en streaming (ou préenregistrés) à la formation à distance.

Conscients que ces mesures sont coûteuses en temps et en crédits, nous veillerons à accompagner et à renforcer le service qui en assurera la gestion.

Vers une université plus inclusive

Aller vers une université plus inclusive signifie essayer de prendre en compte tous les profils d’étudiant.e.s et toutes les situations de handicap. Il s’agit ici d’avoir conscience que les situations des étudiant.e.s sont diverses et que les situations de handicap sont également très différentes les unes des autres et peuvent évoluer. Il s’agit de prendre en compte les besoins spécifiques des différents profils et publics inscrits en cours dans une approche globale, sans stigmatisation, que la situation de l’étudiant.e dépende d’un choix d’études ou pas. Nous voulons :

  • continuer nos efforts quant à l’inclusion des étudiant.e.s en situation de handicap dans nos cours en présentiel : lever les obstacles que ce soit au niveau bâtimentaire, pédagogique, etc. ;
  • tout en choisissant une approche globale du handicap, veiller à mieux s’adapter aux situations individuelles dans l’organisation des études en exploitant mieux les dispositifs existants et à développer : donner la possibilité d’accès aux cours pour des étudiant.e.s contraint.e.s à des absences ponctuelles ou récurrentes ;
  • mettre en place, en étroite coopération avec le Pôle Handicap, dans le cadre de la réflexion sur le nouveau quinquennal, un groupe de travail sur la question du handicap dans notre université.

Qualité de la vie étudiante

Montaigne en Partage propose plusieurs mesures concrètes afin d’améliorer la qualité de vie étudiante dans notre université :

  • soutenir le projet d’un bâtiment nouveau dédié à la vie étudiante qui sera un lieu de vie étudiante, géré par les étudiants selon des modalités sécurisées ;
  • accompagner la diversification des modalités de restauration en promouvant une offre de bon rapport qualité-prix (circuit court, etc.), en partenariat avec le CROUS et avec d’autres prestataires ; nous souhaitons promouvoir plus particulièrement une offre respectueuse de l’environnement ;
  • aménager et optimiser des petits lieux de restauration dans chaque UFR : four, tables conviviales ;
  • dans une démarche d’éco-citoyenneté, mettre en place des frigos zéro gaspi, des dispositifs de rationalisation des repas afin de permettre la mise en place d’une distribution de repas gratuits. Il faudra engager un travail avec les restaurants du CROUS dans ce sens ;
  • installer – sur nos fonds propres ou avec l’Opération Campus – des équipements urbains et paysagers : création d’un abri-bus à l’arrêt, plantation d’arbres et aménagement de « jardinets » sur l’esplanade des Antilles, déploiement de garages à vélos. Certains de ces projets sont déjà en cours d’élaboration ou de réalisation. Nous nous engageons à rester impliqués dans ce domaine.

La vie étudiante repose sur l’université mais aussi sur différents acteurs et plus particulièrement le CROUS et les collectivités territoriales. Il nous faudra établir un dialogue constructif, mais résolu, aboutissant à une réelle amélioration des conditions de vie de nos étudiant.e.s. Il importe que le CROUS renforce sa présence sur notre territoire, que la Métropole tienne ses engagements en matière d’aménagement et d’éclairage.

Montaigne en partage veut également valoriser davantage l’engagement étudiant, notamment dans le domaine de l’environnement et de l’engagement social, dans la lutte contre la précarité, en faveur des étudiant.e.s venant de l’étranger et des personnes en situation de handicap dans notre université.

Représentativité / association à la gouvernance

La mise en œuvre d’une politique de vie étudiante ne peut être réalisée qu’en donnant aux étudiant.e.s une place plus importante dans la gestion et le pilotage des projets. Notre liste s’engage à :

  • assurer un pilotage collégial de la CVEC (contribution de vie étudiante et de campus) en associant à l’équipe présidentielle VP vie étudiant.e et représentants de la CDVEA (Commission de Développement de la Vie Etudiante et Associative), aux côtés des membres associés ;
  • conforter la CDVEA en lui donnant un statut, voire une personnalité morale, et en la dotant d’un budget afin qu’elle puisse prendre toute sa part dans la vie de l’établissement, en toute autonomie ;
  • garantir aux associations étudiantes qu’elles seront correctement hébergées pendant la période de travaux et, qu’à leur issue, elles jouiront de locaux qui restent à attribuer dans le cadre de la CODALA (commission de domiciliation et d'attribution des locaux associatifs). Le chargé de mission « suivi des travaux » placé auprès de l’équipe présidentielle veillera tout particulièrement, en coordination avec la DPIL, à cette nécessité ;
  • pérenniser, dans la lignée de la « commission précarité », une instance de veille susceptible de faire remonter les difficultés et de faire des préconisations pour améliorer la vie étudiante.